Recruteur : entre candidats exigeants et avancée technologique

Recruteur : entre candidats exigeants et avancée technologique

Recruteur : entre candidats exigeants et avancée technologique

Dans un contexte économique en constante évolution, à l’heure où la volatilité des talents est de mise, le recrutement doit se mettre au diapason de l’économie.

Là où dans une logique planificatrice dominée par des standards, le recrutement constituait, à l’instar d’autres activités de l’entreprise, un maillon de la chaine de valeur ajoutée ; son rôle devient d’évidence plus complexe et la vision classique de l’entonnoir peut réduire sa dimension stratégique.

Une approche des talents plus complexe

En effet, les nouvelles logiques économiques et les schémas d’organisation agiles poussent à tirer le meilleur parti des talents dont on dispose.

Les candidats les plus recherchés, point focal de l’activité de recrutement, ont l’embarras du choix et on ne saurait plus les envisager comme les rouages d’une mécanique bien huilée. Rares et difficiles à séduire, ils restent à tout moment « en veille » et il est presque aussi difficile de les fidéliser que de les attirer.

S’agissant de profils moins recherchés, la situation n’est pas beaucoup plus simple. A compétences égales, les motivations et aptitudes restent un élément de différenciation concurrentielle et, dans une logique progressiste, la RSE amène les entreprises à envisager et maximiser l’employabilité de chacun, dans un contexte critique gouverné par la robotique, l’intelligence artificielle et la mondialisation.

S’adapter aux exigences des candidats

Le recrutement suit d’une certaine manière des tendances plus globales. Dans une économie des services (on parle même d’économie des savoirs), les talents sont le constituant essentiel de l’économie et comme dans le domaine manufacturier les cycles se raccourcissent : apparition et disparition de métiers et de compétences.

En réalité, le recrutement est bien plus complexe. L’individu, doté de libre arbitre est à la fois un tout et un élément de la société. Imprévisible, il peut évoluer vite et réserver des surprises bonnes ou mauvaises.
Bon nombre de candidats se servent des technologies de l’information pour enquêter, comparer, consulter et faire le tri parmi les offres avant de postuler et même avant d’accepter un poste.

Dans la relation avec le recruteur, ils s’attendent à de la transparence, à un processus d’embauche fluide.

Dans un tel contexte, le rôle du recruteur s’apparente plus à celui d’un stratège et d’un diplomate qu’à celui d’un acheteur. Investi d’un rôle de médiation, il doit faire preuve de clairvoyance et d’empathie et se montre capable de défendre à la fois les intérêts de l’entreprise et ceux des talents tant internes qu’externes.

Une nouvelle mission du recruteur autour de 2 axes clés

  • Le positionnement stratégique pour faire face à l’évolution du marché des Talents.

    Ce volet comprend à la fois la veille concurrentielle et stratégique, la cartographie des compétences, la marque employeur, la veille relationnelle auprès des communautés de talents et l’anticipation des besoins de recrutement.

     

  • La sécurisation de l’entreprise par le processus de recrutement

    Le processus de recrutement moderne, s’inscrit dans la durée. Construit autour d’un dialogue, il cherche à garantir au mieux les intérêts des parties prenantes. Ainsi, des entreprises comme Michel et Augustin envisagent sans difficulté un recrutement sur plusieurs mois.

    Dans leur cas, l’objectif poursuivi est celui d’un « matching » optimal qui s’adresse à la personne au-delà du CV et à l’entreprise au-delà de l’offre d’emploi.

    Bien entendu, cette évolution du métier de recruteur nécessite une nouvelle connaissance des technologies et de leur mise en œuvre.

     

L’approche par la technologie

En plus des outils de sourcing, le nouveau recruteur peut s’approprier les techniques du web notamment en matière d’inbound marketing.
Là où il est passé maitre dans l’interaction approfondie avec le candidat, il doit aujourd’hui exceller dans une relation plus ténue et durable avec une multitude de talents.
Pour cela, il a besoin de fonctionnalités facilitant la relation avec le candidat, permettant d’enrichir le process de candidature, de personnaliser le discours au travers d’une marque employeur forte pour mener à l’engagement du candidat.

Il est également amené à assimiler les techniques de reporting et de traçabilité issues du marketing.
Le recruteur doit enfin être capable de tirer parti des outils de business intelligence et de big data pour en extraire des clés de décision.

Mais pour aussi techniques que soient les changements actuels, le challenge le plus important auquel les recruteurs sont confrontés relève de l’humain.

La technologie en matière de recrutement avance au point de proposer de véritables assistants personnels qui facilitent l’action du recruteur, cependant ce dernier ne perd pas de vue pour autant de faire preuve de nuance. Plus la technologie facilite l’accès à l’information, plus il importe au recruteur de tenir compte de chaque détail, de chaque situation particulière.

Dans un monde de complexité croissante, les recruteurs sont plus que jamais des facilitateurs, et des tiers de confiance qui font preuve d’expertise, de recul et de subtilité.
Talents’In accompagne les recruteurs dans la mutation de leur métier et leur approche du marché des Talents en contexte digital.
N’hésitez pas à contacter nos consultants.